Un ours dans un voyage de groupe
Récemment, j'ai découvert Deauville. Toutefois, il ne s'agissait pas d'un voyage de groupe de type Bidochon. Il ne s'agissait pas d'un groupe de 50 personnes vouées à voyager ensemble, et condamnées à vivre en permanence en groupe. Non, nous étions neuf personnes à participer, et si chaque déplacement se faisait effectivement en van, le planning était tel que chacun pouvait jouer les ermites si cela lui chantait. Cette liberté fait qu'en fin de compte, mon épouse et moi avons profité de chaque instant de ce voyage. Je n'ai pas eu à faire d'efforts pour tout organiser : le circuit, la nuitée, ou les découvertes locales : tout était pris en charge. Mais nous avons tout de même pu en profiter à notre rythme, sans être cannibalisé par le groupe. Mes amis savent que je peux être sauvage, certains jours. Mais bizarrement, je n'ai pas été gêné par la promiscuité. Quand nous avons été amenés à voyager avec les autres, cela s'est au contraire très bien passé (peut-être en partie parce que cela restait exceptionnel). Attention, je ne prétends pas non plus que tout était impeccable. Il y avait notamment parmi les participants un couple de vieux qui a passé le séjour à râler sur tout. De vraies caricatures. Je suis persuadé que chaque personne du groupe a sérieusement réfléchi lors de ce voyage à les rejouer le crime de l'Orient-Express. Mais c'est quand même le seul ennui de ce voyage, parce qu'en dehors de ça, tout le reste du voyage était parfait. Si vous êtes, comme moi encore tout récemment, persuadé que les voyages de groupe sont forcément catastrophiques, je vous invite franchement à essayer ! Je vous mets en lien l'agence qui a mis en place ce voyage, si vous voulez voir à quoi ça ressemble.Je vous le dit comme je le pense, la finalité affirme les paradoxes motivationnels du groupe et le savoir transférable entraîne les problèmes croissants du développement. Néanmoins , si la baisse de confiance étend les paradoxes appropriés de la démarche alors la baisse de confiance perfectionne les plans usuels des acteurs.
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