Dans la brume

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis

C'est bizarre, comme on change avec les années. La semaine dernière, je me suis rendu chez un chef . Si cela vous paraît normal, si vous ne me connaissez pas, mais il faut comprendre une chose : c'est qu'à une époque, la cuisine faisait pour moi partie des choses complètement futiles que compte l'univers (avec les dessous de verre, les ornithorynques, et Nicolas Sarkozy). Ca me semblait dément, qu'on puisse passer des heures en cuisine pour déguster son travail me semblait ridicule ! Le micro-ondes, à cette époque, étaient tout mon univers. Et puis un jour, pour une raison qui m'est inconnue, un jour, j'ai commencé à cuisiner. Peut-être par curiosité, je ne sais pas. Enfin bref, en fin de compte, je me suis mis à cuisiner, un peu plus chaque jour. Je pensais que cet intérêt finirait par disparaître, mais c'est resté. J'ai bien conscience que je ne suis toujours pas Paul Bocuse, mais je suis fier de savoir mijoter un poulpe en daube. Pourquoi ? Mystère. Mais je crois que ça me relaxe, après une longue journée de travail. Il n'y a à mes yeux rien de tel que de faire une julienne pour se détendre ! Le fait de devoir être attentif permet d'évacuer les problèmes concernant le boulot... Si vous êtes un suppôt des plats micro-ondes, vous manquez vraiment quelque chose. Parce qu'en plus d'être un plaisir, c'est dans l'ère du temps. Ca se voit avec le nombre de programmes de télé-réalité dédiés à la cuisine Si j'ai longtemps protesté contre ce genre de programmes, aujourd'hui, je les suis passionnément. Parce qu'il est loin, le temps où je suivais les recettes au pied de la lettre. Aujourd'hui, je passe mon temps à concevoir de nouveaux plats. Si vous ne deviez retenir qu'une chose de ce billet, c'est la suivante : si j'ai pu me prendre de passion pour l'art culinaire, c'est que tout un chacun peut s'y mettre ! D'ailleurs, je vous mets le lien vers mon cours de cuisine, si l'estomac vous en dit.