En mode réalité virtuelle
Les progrès qu'a faits l'informatique en très peu de temps sont quand même assez fous, quand on y pense. Rappelez-vous à quoi ressemblaient les anciens simulateurs de vol, ceux des années 90. Et comparez donc avec ceux de maintenant : vous constaterez une légère différence ! Il y a peu, j'ai pu m'en rendre compte à l'occasion d'une vol sur simulateur à Lyon. Le cadeau de Noël de ma femme. Et je dois dire que j'ai été troublé par le réalisme qu'il offrait. Les cycles jour/nuit, notamment, étaient franchement troublants ! Cette évolution m'a donné envie de méditer sur le sujet, et notamment sur la vitesse de l'évolution humaine. Vous avez sans doute déjà entendu cette parabole très parlante : si l'histoire de notre univers est condensée sur une année, notre bonne vieille planète s'est formée courant septembre, et l'être humain est né au 31 décembre, aux alentours de 20 heures. Dans cet exemple, la révolution industrielle s'est mise en place une seconde avant minuit. Et toutefois, l'être humain a pendant cette minuscule seconde fait modifié le climat à l'échelle mondiale. Si l'on s'en tient aux faits, out semble indiquer que l'humnanité ne survivra pas à la fin de la prochaine seconde. Et c'est peut-être cette vitesse effroyable qui donne une explication finale au paradoxe de Fermi. Ce dernier stipule que si nous n'étions pas seuls dans l'univers, nous devrions en voir des signes partout autour de nous. Si une espèce intelligente était survenue autre part, elle aurait dû se multiplier dans la galaxie toute entière en un laps de temps très réduit. Mais pas nécessairement. En effet, si on relève la rapidité de notre évolution, et surtout la vitesse à laquelle nous nous précipitons vers notre chute, on peut considérer l'idée selon laquelle il a pu y avoir d'autres civilisations avant nous : malheureusement, elles ont suivi l'exemple de la vie, avec une naissance et une mort. Quelle que soit notre folie des grandeurs, l'être humain est ridiculement petit dans cet univers ! Et quand on comprend cela, on se sent immédiatement plus humble. En tout cas, j'ai été enchanté par cette découverte virtuelle. Si vous avez toujours voulu entrer dans la cabine du commandant de bord, je vous invite vraiment à embarquer à bord de ce simulateur de vol. Pour ceux qui veulent en savoir plus, c'est par ici que ça se passe. En savoir plus en suivant le lien sur le site de l'organisateur de ce simulateur de vol à Lyon.
Les autres terminaux, conçus pour la consommation de services
Là où la connexion à internet fut autrefois l’apanage de l’ordinateur fixe, le marché s’est aujourd’hui majoritairement porté sur de nouveaux terminaux, essentiellement le smartphone. Ce terminal, bien que permettant de très nombreux usages, ne comporte pas toutes les facilités qu’offre un ordinateur, notamment en termes de périphériques d’entrée ou de traitement des données. Il est conçu comme un facteur simplificateur de l’expérience de l’utilisateur final lorsqu’il accède à internet. Avec la miniaturisation et la baisse des coûts des modules permettant de connecter des équipements électroniques à internet, la gamme des objets connectables s’est considérablement étendue, et les offres de connectivité aussi. Il en résulte un panel d’expériences très hétéroclites, et l’exigence des utilisateurs en matière d’accès aux contenus d’internet n’est pas nécessairement la même selon l’amplitude des fonctionnalités proposées par chaque appareil. Ainsi, les montres connectées présentent des limites inhérentes à leur format : un affichage restreint, entrainant une sélection drastique des éléments exposés, et peu d’options d’interaction (écran tactile, nombre réduit de boutons). On comprend dès lors que le client n’exige pas une connectivité totale avec l’ensemble des contenus disponibles en ligne, mais s’attend à un accès plus sélectif et ergonomiquement adapté. Le même phénomène s’observe pour d’autres terminaux émergents, tels que les consoles de jeux vidéo connectées, les voitures connectées ou les enceintes intelligentes. Les conditions d’affichage (écran petit, voire inexistant) et le passage de l’essentiel de l’interaction par le canal audio limitent les possibilités d’accéder à une information exhaustive et entraînent une sélection des informations présentées par l’éditeur de contenus. Ainsi, les nouveaux terminaux, qu’il s’agisse des smartphones, des montres connectées ou des enceintes intelligentes, sont essentiellement orientés vers la consommation de services et d’applications (même si, au sein de ceux-ci, l’utilisateur peut être amené à produire et à éditer du contenu) : leurs utilisateurs peuvent capter ce qui se passe autour d’eux ou dicter des textes, mais ils n’ont la possibilité d’écrire des programmes ou de rédiger des textes que dans une bien moindre mesure. Étant de plus en plus connectés, ces terminaux requièrent de moins en moins d’espace de stockage local. Ces limites n’entraînent en soi pas de cas de conscience puisqu’elles résultent de la nature de l’objet et sont attendues par le client. Néanmoins, en extrapolant cette tendance à la multiplication des objets connectés, il est possible de considérer qu’il existe un risque de fragmentation de l’accès des utilisateurs à internet, qui pourrait à terme ne plus consister qu’en de nombreux silos ou « sousinternets » spécialisés. Cette « balkanisation » d’internet, si elle est encore loin d’être complète au sens où il existe encore à ce jour des terminaux « généralistes », pourrait mettre en péril l’ouverture d’internet, dès lors que certains utilisateurs pourraient ne pas détenir l’ensemble des équipements leur assurant de pouvoir mettre à disposition et accéder à l’ensemble des contenus disponibles sur internet.
Un baptême de l’air inoubliable
La première fois que j'ai vu la photo d'un B-2 alors que j'étais enfant, j'ai cru tout d'abord qu'il s'agissait d'un vaisseau spatial. Et bien que mon père m'ait convaincu du contraire, je me souviendrai toujours du choc que j'ai approuvé à la vue de cet avion de chasse si particulier. Avion futuriste s'il en est, cette « aile volante » m'a toujours fasciné, et je ne me suis jamais lassé de lire des articles sur son sujet. Le B-2 découle en fait directement d'un des plus vieux projets existant de l'armée américaine, développé dès la fin des années 30 par Jack Northrop, le fondateur de l'entreprise aéronautique bien connue. En 1940, le Northrop N-1M vit ainsi le jour et effectua son premier vol le 3 juillet. Ce concept novateur intéressa tout de suite l'armée qui voulait disposer d'un avion capable d'aller frapper l'Europe et le Japon en décollant depuis les USA. En 1941, Northrop releva le défi et proposa le N-9M, un avion monoplace capable de voler à 400km/h. Il servit de « maquette volante » à l'échelle 1/3 du XB-35 aux dimensions plus conséquentes : 52 mètres d'envergure, et motorisé par 4 turbopropulseurs entraînant 8 hélices contrarotatives. L'US Air Force signa alors un contrat pour 13 appareils de pré-série. Devant résoudre des problèmes de stabilité, le premier appareil ne fit son premier vol qu'en juin 1946 durant 45 minutes. Entre temps des avions à réaction avaient été engagés dans le conflit mondial (Mersserschmitt Me262, Arado Ar234, Gloster Meteor...) et l'aéronautique militaire devait donc se tourner impérativement vers ce type de propulsion pour les appareils de l'avenir. Les 2 prototypes ayant volé furent alors mis au rebut et passés « à la ferraille » tandis que les 11 autres se virent équipés de turboréacteurs et renommés XB-49. Le premier vol eut lieu en 1947, et bien que l'appareil soit nettement supérieur au modèle à hélice, des problèmes de comportement furent toujours décelés. e nouvellement créé Strategic Air Command devant faire un choix quant aux bombardiers stratégiques portant l'arme nucléaire, ce furent des avions plus conventionnels qui furent sélectionnés (Convair B-36 Peacemaker et Boing B-47 Stratojet). Les 11 prototypes restants passèrent donc aux oubliettes et finirent également à la ferraille entre 1949 et 1953. Par contre, par hasard, au cours des essais, la furtivité de ce type d'aérodynamisme fut découverte. En effet, au retour de chaque vol expérimental, les radars des bases aériennes peinaient à détecter les XB-49. Il fallut donc attendre ainsi presque 30 ans pour que cette idée ressorte des tiroirs de Northrop. Durant les premières années de la guerre froide, les soviétiques avaient en effet mis en place une redoutable défense aérienne de leur territoire et il paraissait quasiment impossible qu'un appareil classique puisse s'insinuer dans ce maillage. Les americains devaient donc concevoir un bombardier à faible signature radar, et en 1978 le principe de l'aile volante s'imposa. Etant donné leur coût pharaonique, ils ont été produits en bien moins grand nombre qu'initialement prévu. Et s'il est possible d'effectuer des vols en avion de chasse sur des modèles plus classiques (Fouga Magister, Rafale, etc.), il n'est (et ne sera) malheureusement pas possible pour un civil d'effectuer un vol à bord de l'un d'eux. Davantage d'information est disponible sur le site de l'agence organisatrice de ce vol en avion de chasse. Suivez le lien.
Surpuissance de Disney
Alors que Les Derniers Jedi a déjà rapporté plus de 450 millions de dollars de recettes pour son premier weekend d’exploitation à Disney, la maison aux grandes oreilles s’est agrandie encore un peu plus en rachetant l’essentiel des actifs de la 21st Century Fox pour la modique somme de 52,4 milliards de dollars (auxquels s’ajoutent 13,7 milliards de dollars de dettes). Avec cette acquisition colossale, le géant américain veut enrichir son offre de contenus pour mieux combattre les services de streaming de Netflix, Amazon, Google et Apple. Ce rachat permettra également à Disney de produire d’éventuels crossover films, croisant ses franchises et celles de la Fox (qui possède Kingsman, Avatar, Deadpool entre autres). Les fans peuvent donc s’attendre à des passerelles entre les Avengers et les X-Men… Si le cinéma asiatique est en règle générale resté discret cette année, le dernier film de Bong Joon-ho a beaucoup fait parler de lui. Avant même ses débuts sur la Croisette, la présence d’Okja, produit par Netlfix, à Cannes a été très contestée. Le récit du cinéaste coréen fut au cœur d’une polémique opposant le monde du cinéma (exploitants, distributeurs) et le site de streaming en ligne. Netflix a refusé de distribuer en salle ses deux films en lice pour la Palme d’or 2017: Okja, et The Meyerowitz Stories de Noah Baumbach. La plateforme souhaitait en effet réserver la primauté à ses abonnés, et refusait de se soumettre à la chronologie des médias en vigueur en France qui l’obligeait en cas de diffusion traditionnelle dans les cinémas à attendre trois ans avant de le mettre en ligne. Sous la pression, les organisateurs du Festival de Cannes ont modifié leur règlement, imposant à partir de 2018 que tout film en compétition s’engage à sortir en salles. L’affaire est si sensible qu’elle a divisé au sein même du jury de cette 70e édition, présidé par Pedro Almodovar. Le cinéaste espagnol a estimé que la palme d’or devrait sortir en salle. «Ce serait un énorme paradoxe qu’un film honoré au palmarès ne puisse pas être vu en salles», a-t-il précisé. Mais un de ses jurés, la star américaine Will Smith, a affiché une position plus conciliante. «Chez moi, Netflix est utile car les gens peuvent voir des films qu’ils n’auraient pas pu voir autrement», a-t-il plaidé, sans préciser que son prochain film Bright(sortie mercredi 22 décembre) est produit par la plateforme SVOD.
Le retour des bogues
Peu importe la complexité et la précision de votre travail sur le logiciel de votre organisation, les bugs sont juste autour du coin. Des erreurs et des bugs peuvent se produire non pas à cause de votre négligence, cela peut être quelque chose de plus grave et maintenant vous devriez penser à quoi d'autre vous pourriez être la raison possible de ces cas non désirés. D'abord, analysez la situation. Bien qu'il y ait des bugs sur d'autres logiciels, imaginez s'il n'y en avait pas. Les tests logiciels ne seront pas nécessaires et personne n'en aura besoin. Les logiciels exigent des développements surtout dans le domaine des affaires. Il est inévitable que les logiciels ne comportent pas de bugs / erreurs. Il est important de connaître les principaux facteurs qui causent des défauts dans le système. Voici le top 5 (pas dans un ordre particulier) d'entre eux: 1. L'homme lui-même. Il n'y a pas d'être humain dans ce monde qui soit parfait. Les êtres humains développent des logiciels, on s'attend à ce qu'il puisse être impeccable et des défauts peuvent s'y produire. Le développement de logiciels repose encore sur l'intelligence humaine. Permettre des chances d'erreurs en elle. 2. Calendrier de développement: La plupart des entreprises comptent sur les horaires et les délais. Ils compromettent la qualité pendant le temps que le travail devrait être fait. Les programmeurs n'ont pas assez de temps pour réfléchir à la conception, revérifier et tester leurs codes avant de les transmettre aux professionnels du test logiciel. Viser un travail rapide peut entraîner des erreurs dues aux changements de code de dernière minute. 3. Outils tiers. Au cours du développement logiciel, il est nécessaire d'utiliser des outils tiers. Certains outils tiers contiennent des bogues et cela vous mène à des erreurs. Vous devriez détecter l'outil tiers buggé que vous avez utilisé pour agir sur la façon dont vous pouvez l'empêcher d'affecter le logiciel en cours de développement. 4. Mauvaises pratiques de codage. Les codes sont la partie complexe du système logiciel mais le plus important. La plupart des erreurs du développement du logiciel se produisent en raison d'un mauvais codage. Les erreurs entraînent des erreurs de codage inefficaces, l'absence de validations correctes et de mauvaises combinaisons de codage. Parfois, les programmeurs utilisent des outils médiocres, des débogueurs, des validateurs, des compilateurs non fiables, etc. Les outils et le mauvais codage peuvent provoquer des erreurs et il est en effet trop difficile de les déboguer. 5. Changements de dernière minute. Il est nécessaire d'avoir quelques changements de dernière minute en raison de l'exigence, des plates-formes et des outils. Prendre des risques pour effectuer des changements de dernière minute peut être très dangereux. L'un des changements les plus difficiles à faire est de faire une migration de base de données, que vous devez rendre votre logiciel compatible avec différents navigateurs ou OS. C'est trop complexe à faire rapidement. Les changements de dernière minute peuvent affecter l'ensemble du processus et du système. Ces changements que vous devez faire juste pour répondre à l'exigence et le calendrier irréaliste, il est le plus susceptible d'introduire des erreurs. Il existe en réalité de nombreuses raisons pour lesquelles des bugs se produisent. Les raisons ci-dessus ne sont qu'une partie des innombrables raisons. Vous pouvez ajouter pendant votre processus de test et votre expérience de travail. Puisque les erreurs ne peuvent être évitées car elles font naturellement partie du développement logiciel, vous devez maintenir les tests logiciels aussi efficaces et fiables que possible. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de spécialiste en référencement naturel à Lille.
Croissance économique : l’acheter ou la gagner ?
Il y a deux types de croissance : celle que l'on achète et celle que l'on gagne en étant à l'écoute du consommateur, proche de lui. Multiplier les actions publicitaires, les effectifs commerciaux, les acquisitions d'autres entreprises, les extensions de gammes, etc... c'est très bien, mais les profits générés ne sont pas "sains". Ils peuvent disparaîtrent du jour au lendemain si vos concurrents font mieux. Vos clients ne sont pas "captivés" par votre entreprise et vos offres. Ils ne la recommanderont pas volontiers. Ils sont parfois captifs, au mieux, mais n'hésiteront pas à fuir à la première occasion. Les compagnies de téléphone mobile en sont le meilleur exemple, elles qui font signer des contrats de longue durée à des clients pour des "forfaits" soit disant extraordinaires, mais qui s'avèrent vite obsolètes, obligeant le client à rester à des conditions moins avantageuses que les nouveaux clients... Mais ne serait-ce pas beaucoup plus gratifiant de gagner une croissance méritée, en contentant vraiment vos clients au point qu'ils en redemandent et qu'ils vous recommandent à leurs amis ? Je pense qu'il est plus agréable de garantir sa croissance ainsi, sans avoir à recourir à toutes les recettes éculées énumérées ci-dessus "d'achat" de croissance. Connaissons-nous des entreprises qui ont tout misé sur le service et la satisfaction client ? Lolipop14 en est un exemple : jamais la moindre publicité, uniquement du bouche-à-oreille, 40 employés (tous à temps partiel) après 6 ans et un CA de CHF 6'000'000.-.
Adopter une culture de la bienvenue
Notre souhait de voir la France conserver son attractivité dans la mobilité étudiante internationale ne signifie forcément pas que nous préconisions une entrée de type commercial sur le marché mondial de l’enseignement supérieur. Les principes que nous retenons conduisent à cibler la qualité des échanges, dans le cadre d’une autre conception de la coopération universitaire et scientifique internationale. Pour autant, la dimension quantitative reste importante pour notre capacité de rayonnement extérieur. Compte tenu de l’augmentation mondiale de la population étudiante, nous considérons que la France devra doubler dans les dix années qui viennent le nombre d’étudiants étrangers accueillis dans ses formations, qu’il s’agisse des formations suivies sur son territoire, de celles délivrées dans ses implantations délocalisées ou des étudiants inscrits dans des formations à distance via le numérique. Les opportunités sont réelles si elle (ré) investit l’espace de la francophonie et se donne des cibles géographiques. L’arrivée de nouveaux acteurs et pays sur le marché de l’enseignement supérieur modifie par ailleurs les équilibres et rend les étudiants plus attentifs à la qualité du service qui leur est offert. Malgré l’abrogation de la circulaire Guéant, dénoncée en son temps par tous les acteurs privés et publics de l’enseignement supérieur, par de nombreux employeurs, et surtout par nos partenaires étrangers, des progrès sont encore nécessaires pour simplifier les procédures d’accueil des étudiants et des chercheurs étrangers et améliorer la qualité de l’accueil, à la fois sur un plan pratique (logement, vie de campus, offre d’activités culturelles et sportives…) et symbolique (accueil par la communauté). Adopter une « culture de la bienvenue » à travers une charte de qualité de l’accueil est nécessaire, à l’instar de ce que font nos voisins allemands, mais d’autres leviers doivent également être actionnés, notamment pour faciliter l’accès au logement ou simplifier les formalités (développement des guichets uniques). Mieux accueillir implique aussi de mieux accompagner les étudiants, pendant leur séjour comme après leur départ.
Décollage en hélicoptère à Lyon
Il y a quelques jours, j'ai testé le vol en hélicoptère à Lyon, et j'avoue que j'ai adoré la promenade. D'une part, parce qu'à bord d'un hélico, on profite d'un cockpit panoramique qui donne une vue incroyable sur le paysage. D'autre part, parce qu'on n'est pas forcé d'avancer continuellement, comme en avion : on peut très bien faire une pause sans difficulté dans les hauteurs. Et ça, ça change tout, je trouve. Cette promenade m'a d'ailleurs rappelé le running gag des voitures volantes. Vous savez, ces choses dont on nous a tant rebattu les oreilles avant l'an 2000, et qui brillent toujours aujourd'hui par leur absence. Que sont-elles devenues, en fin de compte ? Ce n'est pas comme si la technologie faisait défaut. Après tout, on vit à une époque où les chercheurs guérissent des cobayes du sida grâce à des ciseaux à ADN ! Et pourtant, les engins volants sont restés lettre morte. Enfin, ce n'est pas tout à fait juste. J'ai effectué quelques recherches sur le sujet, et il est possible que ces véhicules tant attendus débarquent dans un avenir proche. Des projets assez convaincants sont en effet en cours. The Transition, développée par la start-up américaine Terrafugia, circule par exemple sur la route comme une voiture traditionnelle. Une fois ses ailes dépliées, cependant, elle peut voler, y compris en pilotage automatique, sur une distance de 650 kilomètres à 10 000 pieds, avec une vitesse de pointe de 160 km/h. Terrafugia vient d'obtenir l'aval des autorités américaines pour commercialiser The Transition aux États-Unis. Et les initiatives ne manquent pas dans le domaine ! A mon sens, les premiers engins viables devraient arriver dans nos villes d'ici cinq ans. Bon, ce n'est bien sûr qu'une estimation. Mais imaginez le changement : ce sera probablement la plus grande révolution depuis l'invention de la roue ! En attendant, vous pouvez toujours pratiquer le vol en hélicoptère, si vous aimez les expériences un peu différentes. Quand on y réfléchit, l'hélicoptère sera d'ici peu le précurseur de la voiture volante. 🙂 Je vous mets en lien le site où j'ai trouvé ce vol à Lyon, si l'aventure vous tente. A lire sur le site de ce de baptême en hélicoptère.
Le colloque chiant
Un meeting à Londres, auquel j'ai participé la semaine dernière, m'a donné envie de vous faire part de mes observations sur le sujet. Je ne vous parlerai pas ici de ce meeting en particulier (qui était d'ailleurs très agréable à suivre), mais de ces événements dans l'absolu. Je suis pour ainsi dire un expert sur le sujet : j'en ai suivi tellement que j'en ai oublié pas mal. Il n'entre pas dans mon intention de remettre en question les profits qu'ils peuvent dans certains cas provoquer, mais j'ai tout de même fini par observer deux problèmes majeurs qui sont réapparus régulièrement au fil des années, et je pense que les patrons gagneraient amplement à leur trouver une solution. Le premier réside dans une erreur de choix, qui consiste à préférer la quantité à la qualité. Cela consiste le plus souvent à vouloir à moindre prix organiser un séminaire d'une semaine à l'étranger lorsqu'on n'a pas le budget approprié. La qualité est préférable à la quantité. Et s'il y a bien une chose que j'ai retenue (pour l'avoir personnellement vécu un paquet de fois), c'est qu'il est préférable de séjourner comme des seigneurs durant trois jours en Estonie et y faire deux ou trois animations marquantes, plutôt que d'y végéter une semaine sans le sou ! Parce qu'alors, je peux vous assurer que la rage de n'avoir rien à faire surpasse franchement le contentement qu'est censé procurer le voyage. Une autre faute de choix a le don de me contrarier : celle consistant à faire un meeting axé travail dans une destination de rêve. Comment peut-on penser que cela fera plaisir aux participants ? Les commanditaires devraient vraiment éviter de proposer des événements de ce type dans des cadres de rêve si ce n'est que pour travailler. Cela a tendance à provoquer l'animosité et un sentiment d'injustice chez les employés, qui se demandent pour quelle raison on les a conduits là pour les enfermer dans une salle toute la journée ! Cela m'est arrivé assez souvent, et je peux vous dire que ça n'a pas encouragé la cohésion de groupe ! Voilà pour ces petites réflexions post-meetings. Ceci dit, n'allez pas croire qu'il n'y a que du mauvais dans ces événements. Certains meetings se passent sans la moindre fausse note, et celui auquel j'ai participé était de ceux-là. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de ce séminaire à Londres.
Réfugiés et migrants en Hongrie
L'an dernier, la Hongrie a continué de limiter fortement l’accès du pays aux réfugiés et auxdemandeurs d’asile, engageant des poursuites pour entrée illégale sur le territoire contre des milliers de personnes qui avaient franchi les clôtures érigées le long de sa frontière sud. Le gouvernement a prolongé à plusieurs reprises l’« état d’urgence dû à une immigration massive » et, malgré la chute du nombre de nouvelles arrivées, a déployé plus de 10 000 policiers et militaires à la frontière. À la fin de l’année, près de 3 000 personnes avaient comparu devant un tribunal et avaient été expulsées pour avoir pénétré illégalement dans le pays, sans avoir pu bénéficier d’un véritable examen de leurs besoins de protection. Plusieurs modifications législatives ont permis le renvoi immédiat de tous les étrangers interpellés en situation irrégulière à la frontière ou jusqu’à huit kilomètres à l’intérieur du territoire hongrois et plus de 16 000 personnes n’ont pas été autorisées à entrer dans le pays ou ont été renvoyées de force, parfois violemment, en Serbie. Le 31 mars, le gouvernement a ajouté la Turquie sur sa liste des « pays d’origine sûrs » et des « pays tiers sûrs ». En mai, l’Assemblée nationale a adopté une série de modifications législatives qui ont réduit sensiblement l’accès des personnes bénéficiant d’une protection aux programmes de logement, de santé et d’intégration. La Hongrie a suspendu sa coopération avec les autres pays de l’UE et a refusé d’accueillir des demandeurs d’asile venant d’États participant au système de Dublin. Elle a tenté de renvoyer vers la Grèce au moins 2 500 demandeurs d’asile qui se trouvaient déjà en Hongrie, alors qu’il existait des présomptions contre les renvois en Grèce au vu des dysfonctionnements généralisés du système d’asile grec, confirmés par la Cour européenne des droits de l’homme.